La coutume d'allumer une bûche dans l'âtre, la veille de Noël, existait à travers toute l'Europe.
Ce geste cérémonial, dérivé des diverses célébrations païennes associées au solstice d'hiver,
subsiste dans les campagnes.
Allumé dans la pièce à vivre, il apporte chaleur et lumière à la veillée.
Les origines et rituels de Noël.
L'ambiance type de Noël c'est la neige qui recouvre la campagne et les toits des maisons,
des bonshommes de neige dans les cours d'école,
l'intérieur des maisons décorées de sapins parés, de bougies scintillantes,
c'est un bon feu dans la cheminée,
des cadeaux aux emballages multicolores sous le sapin, des friandises sur la table,
une oie rôtie dans le four qui diffuse dans toute la maison un fumet parfumé d'épices
et des enfants excités qui courent dans tous les sens.
L'ambiance du réveillon de Noël est spéciale et différente de la nuit du Jour de l'An.
C'est une fête de famille, la célébration des liens entre les générations réunies.
Cette veillée est sacrée, que nous soyons croyants ou non.
Pour un soir, nous oublions les rancunes, les jalousies, les disputes.
Cette nuit est une nuit de paix.
Le sapin de Noël
Les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil.
Ils avaient coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire,
ils avaient dédié l'épicéa, qui était l'arbre de l'enfantement, à ce jour-là.
Au XIe siècle, les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères,
dont celle du Paradis.
L'arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges.
C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ
a été mentionné pour la première fois en Alsace.
Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre
Au XIIe siècle la tradition du sapin apparait en Europe, en Alsace.
On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées 3 jours avant Noël.
Il était répandu en Alsace et dans la région de Bâle.
Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.
Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre 1510 à Riga en Lettonie
où des marchands dansaient autour d'un arbre décoré de roses artificielles avant de le brûler.
En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace
autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint-Thomas, le 21 décembre.
Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins
en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries
et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints,
le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.
A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.
Et ce fut le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.
En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite païen lors des fêtes du solstice d'hiver :
on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.
Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre,
symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages.
Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du Nord et les grandes villes
et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.
Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages,
des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.
En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité
par une crèche comme les catholiques.
Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve
et la connaissance du bien et du mal.
La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante,
en Allemagne et en Scandinavie.
Au XVII et XVIIIe siècle, on commence à voir des premiers sapins illuminés.
Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de noix remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait
ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.
C'est au XIXe siècle que le sapin de Noël prend son essor.
Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande-Bretagne dans les années 1840.
La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert le firent apprécier dans tout le pays.
Les époux mirent l'arbre de Noël allemand avec ses lumières brillantes au centre
de la fête familiale de Noël au château de Windsor.
Il fit ensuite son apparition aux Etats-Unis à la Maison Blanche.
En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738.
En 1837 Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans et d'origine allemande
fait décorer un sapin aux Tuileries.
Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.
Les immigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux Français :
"Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël".
A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté.
C'est à partir de 1880 qu'on a pu voir les premières décorations avec des ampoules électriques
aux Etats Unis.
Mais c'était tout de même rare car au début du siècle le prix d'une guirlande d'ampoules
représentait un salaire hebdomadaire moyen.
Décoration du sapin
Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est
qui restent le coeur de production des ornements d'art.
Les artisans travaillaient de nombreux matériaux comme
le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois.
On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise).
La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle.
Traditionnellement, on y accrochait des pommes, mais en 1858,
l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus de pommes.
Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même un peu de joie à la fête
de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits.
La boule de Noël était née.
Origine du père Noël
C'est Saint-Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique
du personnage de Saint-Nicolas :
la longue barbe blanche, la mitre qui est devenue un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge.
Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint-Nicolas voyageait sur le dos d'un âne.
Pour cette raison, dans certaines régions de France,
les enfants déposent sous le sapin de Noël,
un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.
Chaque région de France lui donna un nom différent :
le Père Noël est appelé: " Chalande " en Savoie, " Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais, " Olentzaro " dans le pays basque
ou encore " Barbassionné " en Normandie.
Saint-Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais
où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement,
subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer
en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.
Pour les Américains, Saint-Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus. En 1821 :
un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL
pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît,
le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et souriant.
Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge
et le débarrassa du Père Fouettard.
L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.
Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul
et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux. 1823 :
L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore.
Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois
dans le journal Sentinel, de New-York, le 23 décembre 1823.
Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains,
ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier. C'est en 1931,
que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire,
diffusée par la compagnie [**]
Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine
(le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible),
un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial.
La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique.
Ceci est plus marqué aux Etats-Unis, car en France,
le père Noël a conservé une longue robe rouge.
La société en question souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du [**] en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, [**] diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et,
ensuite, à la télévision partout dans le monde.
Les couleurs de Noël
Les couleurs traditionnelles de Noël sont bien sûr le rouge couleur de chaleur et de lumière et le vert, couleur des feuillages, de l'espérance, mariés à l'or du soleil.
Quelle que soit la couleur choisie pour décorer la maison et la table de Noël,
il est important de choisir un thème pour sa décoration.
Ce soir là on privilégie les belles matières :
le cristal, les brocarts, les organdis, le tulle, la soie, le taffetas
mais vous pouvez opter également pour des tissus rustiques et des matières naturelles :
lin, toile blanche, épis de blé.
Les rennes du père Noël
Saint-Nicolas avait un âne, le Père Noël a 8 rennes qui tirent son traineau.
Ils s'appellent Tornade,Danseur,Furie,Fringuant,Comète,Cupidon,Éclair et Tonnerre
En anglais : Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Cupid, Dunder et Blixen.
Le petit dernier Rodolphe, le célèbre renne au nez rouge, naquit un peu plus tard.
Le renne au nez rouge
On doit la création du renne au nez rouge au poète Robert L. May, en 1939.
Son apparition est justifiée par le fait que le Père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans ses livraisons nocturnes.
Grâce au nez lumineux de ce renne, il peut s'orienter dans la turbulence hivernale et mener à bien sa distribution de cadeaux.
Origine du mot "crèche"
Dans l'Evangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche".
Par extension, la crèche s'apparente à l'étable tout entière.
Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable,
comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.
Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem,
supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.
Au Moyen Age, les pièces de théâtre et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques.
Les débordements qui les entouraient étaient incontrôlables.
Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens.
Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes,
l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal
la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Mathieu et de Luc.
Ces pièces étaient jouées au cours de la célébration liturgiques
pour la rendre plus présente aux yeux des fidèles et attiser la foi.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons
font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église,
notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues.
Progressivement les crèches entrent dans les maisons.
Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers,
de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
Crèche provençale
En France, l'interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses,
favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages
parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.
Puis au fur et à mesure, les crèches s'inspirent de la vie locale.
Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques
de la région ou du village ou des défunts de la famille.
A partir du XIXe siècle, la crèche provençale devient la plus populaire.
Elle finit par représenter tous les métiers de l'époque en costume local des années 1820 à 1850.
Ces petits santons rappellent la simplicité originelle de la grotte de Bethléem.
Le nom des santons vient du provençal "santoun" qui signifie "petit saint".
Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis.
Depuis le début du XIXe siècle, les santonniers se transmettent
de père en fils leur art populaire dans le respect des traditions.
Santon Carbonel
De grandes marques se distinguent avec leur propre style et leur palette de couleurs :
les ateliers Marcel Carbonel et les santons de Mireille Fouque.
Le matériau utilisé est l'argile locale de Marseille ou d'Aubagne, de couleur rouge.
Le plastique, le plomb ou le plâtre sont proscrits.
Marseille est capitale santonnière depuis 1803.
La tradition des crèches s'est développée dans le monde entier :
crèche africaine en bois, asiatiques avec un petit Jésus aux yeux bridés,
certaines sont même en argent en Roumanie.
En Amérique Latine, on compte autant de crèche que de village.
Elles sont en bois, en terre cuite, en pâte à sel ou même en sucre
Les crèches baroques
Au XVIIe siècle, les crèches quittent les églises pour décorer les fastueuses
demeures aristocratiques de style baroque.
Dans ce domaine les crèches produites à Naples restent un modèle du genre.
Elles sont riches, élégantes et sont très demandées dans toute l'Europe
au XVIIIe jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Les crèches napolitaines
Le raffinement atteint son apogée avec les crèches napolitaines dans lesquelles
tous les personnages sont richement ornés.
C'est en Italie, entre le XVe et le XVIe siècle, qu'apparaissent les premières crèches
au sens moderne du terme.
Leurs personnages sont des statues colorées, parfois même atteignant la taille humaine.
C'est la ville de Naples qui se distingue par ses crèches :
à plusieurs niveaux avec une grande diversité de personnages.
Les personnages sont faits d'étoupe armée de fil de fer puis revêtus de riches étoffes.
Les visages sont en terre cuite peinte, les yeux en verre.
Où, quand, comment installer sa crèche ?
Il est d'usage d'installer sa crèche le 1er dimanche de l'Avent, ou pour la Saint-Nicolas
ou pour le dernier dimanche avant Noël.
Il faut lui trouver une place de choix dans la maison, puis aménager un décor qui la met en valeur.
Adossée au mur, quelques bûches de bois, de grosses pommes de pin, de la mousse, de la paille, des cailloux blancs ramassés à la plage, composent un décor naturel.
De la terre de bruyère, une ardoise peuvent composer le toit de la crèche.
On peut aussi réaliser un petit mas provençal ou une grotte en papier rocher
avec au sommet un ange et une étoile.
Chacun à sa méthode pour rendre la crèche plus vivante et mettre
en place des rituels pour apporter les personnages.
La crèche restera dans nos maisons jusqu'au 2 février, date de la présentation de Jésus au Temple.
Entre temps, les Rois mages sont arrivés le 6 janvier, jour de l'Epiphanie.
Les Rois Mage
Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph,
ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure.
On les dits savants, riches mais errants.
Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.
Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient.
Peut-être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires
les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.
Longtemps, le 6 janvier jour de l'Epiphanie fut plus important que le jour de Noël.
La symbolique des cadeaux en portait témoignage :
l'or de Melchior célébrait la royauté,
l'encens de Balthazar la divinité
et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance
rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.
(La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier.) Les Cadeaux de Noël
La tradition du don remonte à des temps anciens.
La fête des Saturnales chez les Romains donnait déjà l'occasion d'échanger des cadeaux.
Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël
ou des étrennes au jour de l'An commença à se répandre.
Les cadeaux de Noël sont sans doute une représentation symbolique
des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus.
Au temps du règne de César, les fonctionnaires se faisaient offrir des cadeaux par les populations
au début de chaque année et même les esclaves recevaient des cadeaux de leurs maîtres.
Avant Jésus-Christ, chaque foyer offrait des sacrifices aux dieux pour la fête du solstice d'hiver,
afin que ceux-ci protègent la maison des mauvais esprits et qu'ils veillent sur la fertilité des champs.
Les fêtes avant Noël, donnaient l'occasion aux enfants de parcourir les villages
pour recevoir des menus présents : fruits, sucreries, pièces...
De porte en porte, ils allaient en chantant.
Leur faire un don, c'était s'assurer une année prospère.
Nos ancêtres recevaient des oranges qui pour l'époque était un bien précieux.
Avec le temps, les oranges se sont transformées en friandises, puis en jouets,
d'abord petits puis gros puis sophistiqués.
A quel endroit le Père Noël va t'il déposer les cadeaux ?
Dans un bas de Noël ?
sous le sapin ?
En Amérique, le traditionnel bas de Noël remonte en fait à la fin du XIXe siècle.
Les premiers à faire mention du bas de Noël suspendu à la cheminée furent l'illustrateur Thomas Nast, dans ses dessins, et l'écrivain George Webster dans un récit racontant la visite de Santa Claus.
Au Québec, tout comme en Acadie, la coutume voulant que les enfants placent leurs souliers
près de la cheminée pour que l'enfant Jésus d'abord, et le père noël plus tard,
puisse y déposer des cadeaux la nuit de Noël ne semble pas remonter au-delà de cette période.
Chez certaines familles québécoises, les enfants accrochaient leur bas au pied du lit
plutôt que de le suspendre près de la cheminée ou d'y déposer leurs souliers.
Cette coutume aurait cessé au cours des années 1930, lorsqu'on commença à dresser
un arbre de Noël dans la maison et à y placer les cadeaux à son pied.